Notes annexes du module "Théatre biblique"

Pour nourrir la réflexion des étudiants du T.E.B.

Vous trouverez ici des textes destinés à prolonger les devoirs et les corrigés

mais également des liens pour des articles et documents qui se trouvent 

ailleurs dans le site. 


Notes supplémentaires pour le devoir 1 :

Liturgie et théâtre

Dans une liturgie, il n'y a précisément pas de public. Toutes les personnes sont actrices du drame sacré qui ne passe pas d'abord en chacun, mais là ou l'Autre se manifeste, où il agit. Autrement dit, le théâtre ne peut naître simplement de la représentation liturgique. Même le drame sacré suppose un public distinct de la liturgie. Une nouvelle forme de rapport s'instaure entre les acteurs et le public, qu'il soit de tension ou d'attente, d'expectative qui est bien différente dans le rituel.

L'action rituelle est à la fois plus directe (il n'y a pas de spectacle à proprement parler, celui qui écoute agit), et plus médiatisée par les agents liturgiques, les prêtres ou par l'Autre qui seul agit véritablement. L'action se passe à l'autel. Autrement l'action se passe directement dans l'acte des acteurs et des récepteurs, dans leur interaction. (B. Forthomme, Théologie des émotions structurée par l'expérience théâtrale, Les éditions du Cerf, 2008, p. 174.)

Pourquoi le "Quaem queritis" ? (Le drame liturgique de Pâques).

La question à poser serait celle-ci : pourquoi intégrer une forme théâtrale au sein de la liturgie pascale ? Est-ce seulement pour intensifier des émotions, éveiller des consciences, ou recréer une communion, un lien dramatique entre les individus isolés ? Parce que le théâtre est un acte autoréférentiel et pas seulement un spectacle, il réalise dans le présent un événement qui est à la fois passé et qui dépasse le passé. Le théâtre retient toujours dans un événement ce qui excède le passé dans le passé, non seulement parce qu'il se réalise maintenant, de manière purement empirique, mais parce que le théâtre réalise le maintenant de l'action, ce qui la tient, en révèle la doublure invisible, parce qu'il concentre la vie, l'accélère, excède le simple rappel du passé et anticipe l'avenir dans la répétition. (B. Forthomme, Théologie des émotions structurée par l'expérience théâtrale, Les éditions du Cerf, 2008, p. 165)

Développement en Orient du théâtre biblique (qui a précédé l'occident)

Vous trouverez ce texte en présentation de ce site cliquez ici


Notes supplémentaires pour le devoir 2

Début de "La résurrection du sauveur" (XIIIe siècle) (fichier PDF)

(L.J.N. Monmerqué, Théâtre français au moyen-âge, Paris, H. Delloye, 1839, p.11-13)

Cité dans le corrigé du devoir 2 : 

Les missions du P. Maunoir en Bretagne au XVIIe siècle (Articles) fichier PDF


Notes supplémentaire pour le devoir 3

* Présentation audio : "La représentation d'un mystère au moyen-âge" (fichier MP3)

Extraits de textes théâtraux :

"Adam, Eve et le serpent" dans le Mystère de la Passion d'Arnould Greban (XVe siècle) (fichier PDF)

(Edition : Paris, F. Vieweg, 1878)

 

"Jésus en croix" dans la Passion de Biard (XIVe siècle) (fichier PDF)

constituant un élément de la Passion d'Autun

(G. Franck, La Passion d'Autun, Paris, Sté des anciens textes français, 1934)